« Les Mécanos » se produiront dans la programmation des concert’IN le dimanche 18 mai à 17h00, Scène Nationale Équinoxe.
Benoît a accepté de répondre à quelques questions concernant son groupe, leurs registres et leur préparation au Festival de la Voix !
Comment votre groupe s’est-il formé ? Pouvez-vous me raconter son histoire ?
En 2018, Sylvère, l’un des chanteurs, a découvert par un voyage dans les Pyrénées à Tarbes les polyphonies traditionnelles. De retour à Saint-Étienne, il a voulu reprendre cela et a créé le groupe. On a commencé à 4 puis au fur et à mesure chacun ramenait des connaissances, aujourd’hui, on est 10 et c’est notre métier à tous !
Avez-vous suivi des formations musicales particulières ?
La moitié du groupe a été formée en école de musique, conservatoire et fac de musicologie, l’autre moitié pas du tout.
Qu’est-ce qui vous a mené vers des répertoires régionaux/chants populaires ?
Nous venons tous de Saint-Étienne et ses alentours, on voulait rappeler les origines populaires de la grande majorité du groupe et à travers notre musique parler de l’histoire de la région : industrialisation, migration vers la ville, histoire des mines et des usines ainsi que la perte des liens sociaux à la fermeture de ces différents lieux. On veut créer un univers sonore, mettre en avant monde du travail et classes populaires. D’ailleurs nos premières percussions étaient de la ferraille par exemple.
Comment se compose votre répertoire ?
Comme expliqué tout à l’heure, le groupe s’est vraiment fondé autour des polyphonies traditionnelles. Ensuite, on a élargi nos répertoires avec le groupe Malicorne par exemple qui est plutôt folk, également des chants traditionnels populaires en français et en occitan. En 2020 lors du confinement, on a eu beaucoup de temps devant nous pour créer notre propre musique et écrire nos propres textes, nous sommes fidèles à notre registre. D’ailleurs en novembre dernier, on a sorti notre premier album : Usures.
Comment vous préparez-vous à votre concert’IN et à votre atelier au festival de la voix ?
En général, on prépare nos concerts en deux temps : premièrement, on s’entraîne a cappella, entre chanteurs
Ensuite, on commence le travail en version amplifié avec les ingénieurs son, des micros, etc. À Châteauroux, on présentera un spectacle tiré de notre nouvel album !
Concernant l’atelier, on va partir sur un chant collecté lors d’une médiation dans un EHPAD. On fait beaucoup ça à côté des concerts, ce sont des temps d’échange de répertoires. En l’occurrence, il s’agira d’un chant occitan collecté récemment en Ardèche adapté en 3 voix.
