Le quatuor Sedna se produira dans la programmation des concert’IN le vendredi 16 mai à 20h30 à l’église de Saint-Marcel puis le samedi 17 mai à 20h30 à la Collégiale Saint-Sylvain de Levroux.
Quelles sont vos formations musicales ?
Trois d’entre nous sont passées par le CRR de Paris et une était à Boulogne. Là bas nous avons appris la musique de façon très classique. Ensuite nous avons suivi des formations jazz et musiques actuelles auprès d’académies et de compositeurs ce qui nous à permis de découvrir la musique contemporaine.
En quelques mots, comment votre quatuor s’est-il formé ?
Nous nous sommes rencontrées à l’Académie de la Voix à Noirlac, un événement qui permet à de jeunes professionnels de la chanson de rencontrer et travailler avec des compositeurs. Nous avions les mêmes projections et rapidement l’envie de créer un quatuor de création travaillant des répertoires de création est venue et c’est ainsi que le quatuor Sedna est né en 2023.
Comment faites-vous vos choix de répertoire ?
Il y a assez peu de répertoires écrits pour des quatuor de femmes alors les choix sont assez restreints de ce côté. Le plus important est que les répertoires et thématiques abordées nous touchent personnellement. Lorsqu’une pièce pour voix d’hommes nous plaît, nous faisons appel à un arrangeur qui nous aide à adapter la chanson à nos voix, ce fut le cas par exemple pour O Radiant Dawn de James Macmillan que nous adorons.
Pourquoi faites-vous le choix de travailler avec de jeunes compositeurs ? Quelle est la part de création là dedans ?
Nous avons une volonté depuis le départ de faire de la musique de création contemporaine. Il y a beaucoup de jeunes compositeur.rices possédants chacun leurs identités, leurs langages et nous avons envie de travailler avec toutes ces singularités et de les mettre en avant. C’est notre façon de soutenir ces démarches de création.
La médiation est également une part importante de nos métiers, nous proposons beaucoup d’ateliers auprès de choristes amateurs, d’étudiants et de publics non-chanteurs. On y pratique des exercices corporels et de chauffe de voix, on leur montre différentes fréquences de notes. Pour briser la glace, on fait pas mal de jeux vocaux et musicaux. L’objectif est de sensibiliser différents public et de démystifier la musique contemporaine de création.
Pourquoi avez-vous fait le choix de chanter a cappella ?
Quand on est à 4 voix l’harmonie est déjà très belle, on ne s’est jamais vraiment posé la question parce que pour nous c’était évident, le fait de chanter a capella rend nos possibilités infinies.
En tant que concert’IN du Festival de la Voix et intervenante sur votre atelier « Vive le contemporain ! », comment vous préparez-vous ?
Avant tout des répétitions, des résidences de travail, beaucoup d’échanges aussi pour préparer l’atelier. On réfléchit autour de l’équilibre à trouver entre la pratique et les temps d’échange, comment susciter l’intérêt des gens et leur faire passer un bon moment.